Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
Derniers commentaires
Archives
24 juillet 2006

VIEILLES CHARRUES Episode 2 Vendredi

Arrivée sur le site prévue pour 15h et quelques avec un seul but : voir le concert des Lebowski, nos p’tits gaillards de chez nous. FDB fait bouger le public de la scène Kerouac quand j’arrive. Je n’avais pas aimé l’an dernier des masses ce groupe, là je leur trouve beaucoup de pêche !

Je file scène Xavier Grall pour les Lebowski. Il n’y a que des scaërois ! Des jeunes bien sûr, mais aussi des moins jeunes (vous avez vu comme j’ai été gentille sur ce coup là, les vieux ?) parce que les parents, fiers de leur progéniture (et on les comprend) sont venus en renfort les soutenir. Le public trépigne d’impatience même si rares sont ceux qui ne les ont pas déjà vus en concert. Loïg et Grégoire nous rejoignent. Ils ont eu leur pass journalistes, je suis verte. Autant l’avouer : je les jalouse sur ce coup là. Ma demande d’accréditation par le journal n’a rien donné, eux ont été pistonnés. Ils regardent les scaërois qui, à bientôt 17 heures, en ce vendredi, sont déjà bien imbibés et Loïg dit « regarde moi ça… », Grégoire de renchérir : « c’est Picolocity ». Le concert commence, le public sautille. Les mamans des musiciens ont un beau et large sourire. Tous les scaërois présents sont fiers de la prestation qu’ils voient. Une impression de joie et d’énergie enthousiasme l’assistance. Les chansons s’enchaînent, le public s’envole. Des valses, des portés, des bras levés, des mains qui battent le rythme…

lebowski1lebowski3

Le Mister Vendredi sera élu pendant le concert. C’est le frère du bassiste, aux yeux plus-bleus-tu-meurs, qui remporte le prix. Mais comme le bassiste lui-même a l’air aussi beau, on va les mettre ex æquo (quelle famille !).

Ensuite, direction la scène Kerouac. Il y a un groupe au nom imprononçable sans être ridicule quand on a un accent aussi merdique que le mien : Shout Out Louds. Ça signifie : crier très très fort. Alors, autant Patrick apprendrait bien le piano avec la charmante blonde du groupe, autant moi, je boirais bien un café avec le chanteur (je ne bois jamais de café…) De la pop anglaise (mais ils sont anglais au fait ?) comme j’aime : pleine de fraîcheur. Comme Devandra Banhart l’an dernier (que d’ailleurs je n’arrivais pas à prononcer encore), ma révélation des VC risque donc d’être CE groupe.

shout

Ensuite, je crois que j’ai été manger. J’ai croisé Nico aussi, en grande forme ! Très attentif aux conseils donnés par les médias : « il faut boire quand il fait chaud » et les applique donc à la lettre puisqu’à Kerampuil le mercure doit être autour des 30°C, sans parler de la poussière qu’on avale ou qui pique les yeux.

Raphaël est arrivé sur scène. La R’née, ne voulant pas s’approcher (la faute aux gamines qui lui avaient pourri son concert la dernière fois), lui tournera le dos pour mieux le suivre sur l’écran géant de la petite scène. Avec Charlotte par contre, on s’est rapproché un peu, mais il y avait foule. Le concert commence. A la fin du premier titre, on le sent très ému, je glisse à mon voisin : « il ne s’en remettra pas de ce concert », il acquiesce avec un grand sourire.

Disons-le franchement, autant en cd j’aime bien Raphaël, autant en live je trouve qu’il manque un peu de personnalité. Ok, dans un lieu comme celui-ci, l’émancipation scénique ne doit pas être forcément facile, et de lever les yeux vers le bout de la foule très difficile. Mais du coup je dirai juste que ce concert était gentil, sans grande surprise finalement. L’article du Télégramme sur ce concert est à mourir de rire, la mauvaise foi présente laisse penser que son auteur a vu sa copine le snober pour aller assister au concert de celui qu’il traite, tendrement, de « demi-portion ».

raphael

Placebo aux VC, j’avais dit : ce sera le meilleur concert, ou à chier comme y’a quelques années. Je trouve Brian Molko sympa, à chaque interview j’ai trouvé que son discours était cohérent et intéressant, sans pour autant accrocher des masses à sa musique. La scène est décorée d’une radio X de crâne. Début du concert : beaucoup de bruit, de cris. Trop. Au bout de deux chansons la foule bouge, les pogos démarrent. On décide de remonter. On est con. C’est le bordel : deux mouvements s’affrontent, les calmes qui montent et les énervés qui forcent pour descendre. Plusieurs minutes où l’on est pas fier passent avant de respirer à nouveau normalement. Ce ne sera pas LE concert des VC, tout le monde s’accorde là dessus.

placebo

Et un jour naquit Yann Tiersen… qu’en dire ? A chaque fois que j’entends son nom, j’en ai des frissons. Une découverte par Amélie Poulain, puis une conquête avec tous ses albums dont on ne peut en établir le palmarès tellement le niveau y est, à chaque fois, si haut. Et puis, c’est aussi un concert au Vauban, en juin 2005. LE Vauban déjà ! Quelle salle ! Et puis Yann Tiersen quand même ! Bref, il ne me laisse pas indifférente : c’est pour moi un génie ce mec ! Pardon, ce grand homme. Et malgré tout ça, une crainte. Une seule. Au Vauban c’était magique, une sorte de transe dans laquelle je m’étais glissée, dans laquelle j’ai rêvé. Comment peut-on réussir la même chose dans un champ devant 200 fois plus de monde !! (LE Vauban c’est 300 max) Mon inquiétude fut brève : Tiersen envahit l’espace comme il veut, quand il veut. C’est l’effet Tiersen ! Et une deuxième fois le génie m’impressionna. Le violon de Sur Le Fil me fit frissonner plus que jamais. Il termine. Rappel, forcément. Je décide de partir : je suis fatiguée, et je veux rester sur cette sublime impression, que la fatigue ne gâche pas tout. Il y a un invité : un vieux de Ouessant qui m’effraie autant par sa voix que son attitude.

tiersen1tiersen4tiersen2

En sortant, je croise Grégoire qui soutient un mec visiblement bien atteint de suralcoolémie. En moins de 15 secondes il réussit à me le mettre sur les bras, me dire de l’envoyer « au rond point des mobylettes », et il a disparu. Me voilà bien. Je fais, difficilement, 50 mètres, essaie de le faire parler, il s’appelle Gwendal, a bu « des mélanges », « a mal à la tête ». Là, un mec a pitié de moi sans doute et me propose de la porter sur son dos. Je gagne 50 mètres. Le mec ne va pas plus loin : son camping est complètement de l’autre coté. C’est déjà ça, en plus il était super sympa. Je continue avec cet énergumène à l’épaule, j’apprends qu’il ne connaît pas Grégoire en fait. C’était donc vraiment un cadeau empoisonné ! Je le menace de le laisser seul quand il s’arrête. Il ne veut pas : il a 17 ans et donc si ce sont les pompiers qui se chargent de lui il faudra que ses parents viennent le chercher… Mais la deuxième partie du parcours (la résonance n’est pas jolie, mais bon) est plus difficile : « le sol est pas bien lui non plus » qu’il me dit en s’écroulant sur moi. Un mec le voit tomber et l’en empêche. Il me propose son aide : j’accepte ! On le ramène jusqu’à la deuxième route dans le marché après le rond point comme il nous l’a demandé. Ouf ! Je raconte toute l’histoire à mon deuxième sauveur et à sa copine qui rigolent de la situation et confirme le côté empoisonné. On se quitte à la gare. Je dois rejoindre ma voiture seule ce soir, je ne suis pas des plus confiantes, mais le pas se veut ferme et décidé. Juste quand je trouve la voiture un couple me conseille telle route pour sortir et éviter le monde. La route est plus dégagée que jeudi soir, après 3 heures je suis chez moi. Courte sera la nuit.

Phrase du jour : "Wahouu ! il est trop beau ton casque !" un laboureur bourré

Publicité
Commentaires
atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
  • la folie douce est indispensable pour sourire tous les matins en se levant...J'me présente: Bretonne de 20+1 piges qui trouve que, quand même, la vie est belle ! Vous voici donc dans mon univers, BIENVENUE!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité