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atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
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28 juillet 2011

Vieilles Charrues 2011. Episode 3. Vendredi

Jour numéro 2. La météo n’a aucun doute : il va pleuvoir. Les bottes et cirés ou ponchos sont de sortie. Même pas peur de la pluie, on a déjà connu ça à Carhaix. Lorsque nous arrivons sur le site, The Bellrays joue déjà. Une voix incroyable se fait entendre : c’est la voix de Lisa Kekaula. Avec une facilité déconcertante, la chanteuse envoie du lourd ! Un bon groupe de rock américain qui, contrairement aux Scorpions de la veille, sont dans l’air du temps. On regrette presque de ne pas être arrivé plus tôt : nous ne verrons et n’écouterons que quelques titres. Tant pis, il faut aussi des regrets.

C’est certain dès le départ, nous n’irons pas dans la foule pour voir Soprano au plus près : on n’est pas fan du rap en général. Du coup, on décide de s’éloigner, direction la Garenne. C’est sans compter sur une foule impressionnante de jeunes (de moins de 20 ans) qui nous fait comprendre qu’on est (des vieux cons ?) vraiment à contresens. Lorsqu’on a est enfin sorti du courant, on en voit encore qui sprintent carrément pour arriver jusqu’à la scène. Aurait-on raté quelque chose en s’éloignant de Soprano ? Rapidement, on se rassure en entendant le premier morceau. On se rend aussi compte que beaucoup de « vieux » (plus de 20 ans) profitent aussi de ce concert pour se retrouver et manger en groupe. Ca tombe bien, un de notre bande a lui aussi un petit creux. Bizarre, aux Charrues, certains peuvent manger une tartiflette toutes les deux heures…

Eddy Mitchell fait sa tournée d’adieu. L’occasion était trop belle pour que les Charrues passent à côté. Voici donc un Eddy très chic (costume noir et chemise blanche) qui s’avance visiblement sans crainte sur la grande scène. Le public à peine réveillé (sauf ceux qui ont vu Soprano mais qui visiblement ne sont pas descendus en masse pour M. Eddy) semble apprécier même si ça manque un peu de punch. En étant patient, on a le droit aux cuivres qui débarquent et envoient du bon son. Certes, la batterie ne sera pas usée pendant le concert, mais en même temps, il n’est plus tout jeune notre deuxième rocker français au nom américain. Malgré « Vieille Canaille », il faudra vraiment attendre « La fille aux yeux menthe à l’eau » pour que le public donne de la voix. Sans oublier en chanson finale, le fameux « Boogie Woogie » pour qu’enfin la foule se déhanche. Une petite déception : alors que la foule chantait, Monsieur Eddy n’a pas joué avec le public qui n’attendait pourtant que ça. Pas grave. C’était sa dernière séance en Bretagne et on y était.

La pluie ne nous lâche pas depuis le matin mais le moral est bon. Alors qu’on rêvait de ce concert sous un magnifique soleil, le surfeur Jack Johnson débarque sous la pluie mais ne se laisse pas faire. Même s’il assure et réalise un beau concert, sans aucun doute ça aurait été bien mieux avec quelques degrés de plus. On se serait cru à la plage, le surfeur avec sa guitare nous chantant une chanson qui sent bon le sable chaud… Bon ben pour tout ça on repassera sauf pour les jolies chansons. Par contre il n’y a rien à redire sur le physique de l’américain qui charme toutes les bretonnes…

Le rendez-vous était fixé depuis l’annonce de la programmation : on sera au concert des Cold War Kids. Fans, nous pensions les retrouver sur la scène Kerouac mais c’est celle de Xavier Grall qui leur est réservée. Sont-ils moins connus que nous le pensions ? Etrange mais pas de quoi nous faire reculer. Tant pis pour le surfeur, nous préférons les mecs de la Guerre Froide. Nous voici donc devant la petite scène avec un public qui ne cessera de grandir au fil des minutes. Visiblement, nous ne sommes pas les seuls connaisseurs… Un jeune homme nous interpelle. Ah non, désolés, pas de drogue à vous vendre. Tant pis, il nous remercie chaleureusement et va demander à nos voisines, et ainsi de suite. Un concert très agréable, comme nous l’attendions même si le son est un peu léger lorsqu’on n’est pas pile en face de la scène. Mais qu’importe, la nuit tombe et nous sommes debout depuis le début de la journée. Un peu de calme auditif ne nous fait pas de mal et la voix du chanteur nous apaise. Super concert, conforme à nos attentes ! Ils sont forts ces américains quand même. Ce sera sans doute un des meilleurs concerts de cette édition. Et elle n’en est qu’au deuxième jour. C’est donc ravi que nous repartons vers les grandes scènes.

Miles Kane, jamais entendu parler (oui, on sait, on vient peut être d’une autre planète). Alors lorsqu’on revient des Cold War Kids pour écouter ce qu’il se passe sur la grande scène, c’est un peu un choc. Un britannique avec une coiffure de Beatles et un son qui sonne bien le pop-rock anglais, forcément ça nous plaît. Une chanson suffit pour comprendre pourquoi il est sur la grande scène. Et en cherchant un peu (après coup), on apprend que le jeune homme (né en 1986…) n’est pas un petit joueur : il a fait partie de The Rascals et du duo de The Last Shadow Puppets avec un des Artic Monkeys. Bref, on l’a raté avant les Charrues mais on va le surveiller maintenant ! Gros coup de cœur et clairement un des 3 meilleurs concerts vu pendant ce festival.

Nous voulions absolument aller voir Stromae. L’album étant extra-novateur, personne du groupe ne semblait contre l’idée de « rater » le concert de la grande scène (Foals) pour lui. Avant d’y aller, une envie de thé à la menthe m’envahit (oui, c’est bizarre). Il y a des stands à l’extérieur du site, nous y allons. Avant de rentrer à nouveau sur le site du festival on se rend compte que l’on peut voir de l’extérieur la scène en question. Le concert a commencé, ça a l’air bien alors on se dépêche. Erreur ! La foule se presse elle aussi vers cette scène. Si bien qu’à peine arrivés au niveau de l’entrée de cette petite scène (prévue donc pour un public pas trop nombreux) on ne peut plus avancer. Tout en tentant de n’ébouillanter personne avec le thé, on se résigne à ne pas voir ce concert. Nous devons le voir à Landerneau en août alors bon, pour cette fois on passe notre tour. Finalement on aurait mieux fait de le regarder de l’extérieur du site. Autant vous dire que le lendemain lorsqu’on viendra nous demander si on y était « parce que c’était vachement bien », nous ferons notre plus belle moue.

Faute de Stromae, nous sommes donc allés voir et écouter Foals. Encore des anglais mais qui cette fois ne font pas que du rock. L’électro s’invite et crée une ambiance très pop aérienne. Finalement on aura découvert Foals. Le concert étant en fin de soirée, on doit avouer que la concentration n’était pas extrême et qu’il vaudra donc mieux réécouter un disque pour vous en dire plus.

Après plus d’une demi-heure de retard, David Guetta commence son show à 1h30. Bon, pas de grands fans de discothèque dans l’équipe de reporters donc on reste plus par curiosité et politesse que par envie. La foule est massive et n’attend que le son pour rebondir. Et ce que la foule veut, elle l’a. Résultat : aux premiers sons la foule saute et lève les bras. La boule à facettes géantes (qu’une rumeur disait qu’elle appartenait à Guetta ce qui n’en est rien) est mitraillée de lasers et renvoie une véritable ambiance de boite de nuit géante. Ok, ok, on est d’accord : les Vieilles Charrues sont-elles là pour recréer une ambiance de discothèque en plein champs ? Est-ce que c’est ce que recherchent les festivaliers ? Ca se discute (à l’infini) mais on ne va pas refaire ici le débat entre les pros et les anti-Guetta. Ils ont essayé pendant 4 jours, personne n’a cédé. Notre conclusion sera donc plus sobre : nous ne serions pas allés le voir en concert (si on peut dire « en concert » pour un DJ), mais d’avoir vu une telle ambiance pendant la demi-heure à laquelle nous avons assistée nous semble la meilleure réponse aux détracteurs : il est venu pour faire danser les gens, il l’a fait. Point. Ensuite, ça n’a blessé personne qu’il soit venu une fois, tant que ça n’est pas une prestation annuelle, nous, ça nous va.

Phrase du jour : « C’est bizarre, il n’y a pas à faire la queue pour le thé à la menthe » par Gaëlle, festivalière naïve.

A suivre…

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Commentaires
atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
  • la folie douce est indispensable pour sourire tous les matins en se levant...J'me présente: Bretonne de 20+1 piges qui trouve que, quand même, la vie est belle ! Vous voici donc dans mon univers, BIENVENUE!
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