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atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
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26 juillet 2011

Vieilles Charrues 2011. Episode 2. Jeudi

Premier jour, comme tous les ans on se dit le jeudi matin que, peut-être, on est à présent trop vieux pour tout ça. On le repense en arrivant sur le site du festival et qu’on aperçoit la foule de moins de 20 ans qui nous précède. Nous approchons dorénavant la trentaine, snif. Doit-on abandonner le navire et laisser la place aux jeunes ? Mais enfin, nous reprenons-nous, nous étions là avant ces jeunots ! Ce festival étant le nôtre avant d’être le leur, défendons notre place et notre honneur. Non au jeunisme ! C’est donc plein d’entrain que nous entrons sur le site, le pas décidé à fouler l’herbe de Carhaix (encore présente le jeudi). Le soleil brille, le ciel est bleu et en plus de la bonne musique nous attend. C’est parti pour 4 jours.

C’est la miss Olivia Ruiz qui ouvre le bal. Soyons franc : il n’y pas de quoi casser trois pattes à un canard quand on l’a déjà vu en live plusieurs fois (dont aux Vieilles Charrues).Elle ne semble pas avoir changé de chorégraphie entre temps. Certains adorent, d’autres détestent. Cette fille est un personnage qu’on aime ou pas. Perso notre groupe n’étant pas particulièrement fans et l’ayant déjà vue, on en profite pour faire le tour du champ, admirer la nouvelle organisation et trouver potentiellement le menu du soir pour certains qui ont déjà faim.

S’en suit le groupe breton Ar re yaouank qui nous propose de danser avec eux. Ni une, ni deux, il faut trouver notre italienne du groupe pour aller danser la gavotte, bras dessus, bras dessous. Elle ne se fera pas prier pour participer au record du monde de la plus grande danse bretonne homologuée. Du bon son breton comme les bretons et tous les festivaliers venus d’ailleurs l’aiment. Le public est donc ravi mais en sueur pour ceux qui sont dans la fosse en train de danser. On se croirait presque en pleine canicule ! En dix ans de Vieilles Charrues on ne s’est pas souvenu d’un si grand rassemblement de danseurs au pied de la scène. Cette édition qui commence bien est décidemment riche en nouveautés.

Le soleil brille encore lorsqu’arrive Jean-Louis Aubert. Alternance de titres de son nouvel album et des tubes de Téléphone, JLA semble avoir du mal à se fixer. Entre chansons engagées (Argent trop cher, Sur toutes les plages) avec un public à fond, des chansons hyper connues reprises en chœur (Mon alter ego) et des chansons mièvres (Demain sera parfait, puisses-tu) où le public tape la discussion avec le voisin, le concert peine vraiment à démarrer. Mais heureusement « Ca (c’est vraiment toi) » permet de terminer le set de manière magistrale : le public est là pour assurer les chœurs tout en s’éclatant sur une version rallongée. Pas de goût amer en partant, c’est toujours ça de pris.

Parce que nous sommes avant tout humains, il faut nous nourrir et nous abreuver. Nous avons donc laissé Kaiser Chiefs faire le show pendant qu’on faisait la queue pour quelques victuailles bien méritées après avoir dansé (sur Ar re yaouank) et chanté (sur Jean-Louis Aubert). De toute façon on s’y est résolu depuis toutes ces années : il est impossible de tout voir alors il faut faire des choix. On croise par ailleurs beaucoup de gens déguisés. Plus que les années précédentes, le thème « On fournit le son, vous apportez la couleur » du festival a semble-t-il été appliqué. Certains costumes sont facilement identifiables comme les célèbres Télétubbies, les Où-est-Charlie venus en grand nombre ou encore une Banane et deux Bouteilles de bières géantes. D’autres ont voulu faire plus sobres avec des combinaisons moulantes unies de couleurs vives mais on se demande encore comment ils voyaient à travers. Sinon, au menu, ce sera donc tartiflette et glace mangue-citron vert. Qui a dit que la nourriture en festival était dégueu ? A noter tout de même : on est revenu au niveau de la scène pile au moment de « Ruby », le tube, version superbe !

Retour aux scènes principales. C’est le tour du groupe Pulp d’entrer en scène. On nous avait dit qu’il fallait les voir, que c’était top. Alors nous, méfiant on y va, mais sans connaître vraiment donc avec intérêt. En fait il s’agit d’un groupe qui a vu le jour au début des années 80, qui s’est séparé puis s’est reconstitué pour quelques concerts cet été. Pulp, c’est d’abord un look complètement décalé par rapport à la musique : costume trois pièces, cheveux longs et lunettes intellectuelles pour le chanteur et une musique plutôt pop. Un des concerts les plus intéressants de la journée sans aucun doute. C’est une bonne découverte. Décidemment ce festival démarre bien.

Le soleil est couché et les rockers de Scorpions apparaissent. La foule semble conquise d’avance. Pendant près de deux heures, le groupe va enchaîner ses plus grands titres avec son rock lourd qui l’a rendu célèbre. En fin de concert, « Still loving you » mettra les fans en furie et l’ensemble de la foule reprendra le refrain en chœur, de même avec « Wind of change ». Ce seront les premiers frissons donnés par une foule en communion. Il faut bien le dire néanmoins, au risque de me faire taper, si la voix du chanteur est restée la même, les Allemands de Scorpions ne sont plus si jeunes et leur rock semble un peu enfermé dans les années 80-90 avec les riffs de guitare et la batterie frappée à coups de bûches. Mais pour les nostalgiques de l’époque, sans aucun doute le concert était parfait.

Lorsque la programmation a annoncé la venue de Snoop Dogg, on s’est dit que c’était pas mal. D’une part parce qu’on ne se serait jamais déplacé et mis un centime pour un concert de ce rappeur, mais surtout parce que le connaissant peu, on ne pouvait qu’être agréablement surpris comme on le fut pour le magistral Joey Starr en live il y a quelques années. Enfin c’est ce qu’on croyait. Pour les goûts pourtant diversifiés de notre bande (de la pop au métal en passant par la classique et même le traditionnel), « Snoop », pour les intimes, ne nous a pas convaincu. Est-ce la fatigue de cette première journée voire la perspective des trois autres à venir ? Ou tout simplement sa musique ? Nous partons du site en nous disant qu’effectivement, nous n’aurions pas payé pour le voir en live et que les vingt minutes suivies nous ont suffit. Une journée de terminée, trois à venir.

Phrase du jour : « A Carhaix, les héros de bandes dessinées sont tous bourrés » par Guillaume, festivalier émerveillé.

A suivre…

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Commentaires
atchoum vous veut du bien... (in the soft madness of my mind ...)
  • la folie douce est indispensable pour sourire tous les matins en se levant...J'me présente: Bretonne de 20+1 piges qui trouve que, quand même, la vie est belle ! Vous voici donc dans mon univers, BIENVENUE!
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