Paris, épisode 29 (week end breton)
Le retour breton de 5 jours a été bon, mais trop court, forcément. Vive la SNCF, j’ai passé ma soirée d’anniversaire dans le train. Avec environ 1h30 de retard, je n’ai posé le pied sur le sol breton qu’après minuit. Mon voisin dans le train avec qui j’ai engagé la conversation a dû avoir pitié. En revenant du wagon bar avec une bouteille d’eau, il me tend une barre de Toblerone en me disant : « Tenez, vous n’aurez pas votre gâteau d’anniversaire, mais vous aurez le goût du chocolat ». Adorable !
Jeudi, j'ai changé de couleur de cheveux. Normalement je suis maintenant colorée « auburn », mais d’autres estiment que c’est plus « violine »… En plus, Natacha a aimé mes ciseaux pour effiler et s'est amusée à me les couper et dégrader (si, si, elle s'est amusée comme sur une poupée Barbie...). Zoé la Bestiole ne m'a pas reconnue tout de suite, il a fallut un peu de temps, en même temps, deux mois c'est long pour un bout d'chou pareil. Mais en reconnaissant la seule personne au monde qui accepte de lui prêter son téléphone portable sans même s’inquiéter, elle m’a à nouveau regardé comme quelqu’un de connu. Non seulement elle marche, mais en plus elle sait où aller fouiller pour voler un chocoprince ! Cette petite ira loin.
Vendredi, les rendez-vous chez le dentiste ne se suivent plus mais se ressemblent. Je pensais qu'il s'agissait d'un simple plombage qui avait sauté, le dentiste m'annonce "Oh, il y a une surprise en dessous !", une dent de sagesse atteinte, le début de la fin... Puis, Dr House, qui est fier que j'ai respecté ses consignes (très strictes) et qui, du coup, les relâche un peu... Il me trouve beaucoup trop stressé, me dit que je dois grincer des dents la nuit et qu’à mon âge ce n’est pas normal… Déjeuner chez Brigitte, trop bien, trop bon : langoustines, lotte et avec pour dessert 23 macarons ! Quelques passages obligés à Quimper, comme l'IFSI par exemple. Quelques soucis de voiture : plus de clignotant. Un arrêt dans un garage, je fais mine de ne rien y connaître (ce qui est vrai), et que rien qu’un changement d’essuie-glace me fait paniquer (ce qui est faux, je ne le fais pas). Cinq minutes plus tard on s’occupe de mon cas et c’est réparé pour une facture symbolique de 2 euros.
Samedi brestois. Il fait enfin beau, et ça tombe bien, on doit manger près de la plage. Sarah, John et Véro sont dispo. Installés au soleil, devant la mer (pas bleue, dommage), on mange nos plats très typiques d'un pique-nique : Véro et John mangent des pâtes bolognaises et moi un HappyMeal (le 1er depuis un moment !). Seule Sarah se rappelle qu'un sandwich est plus approprié. Le temps d’attraper des coups de soleil sur les épaules qui nous laisseront un souvenir (ému) de notre week-end et l’heure avance. 19h arrive vite à Brest, le rendez-vous est fixé au Havana. Karelle a une compèt’ de golf, elle n'arrivera qu'après 21h. Christophe réserve une table à La Marina puisque l'Adajio n'en a plus avant 22h30... Dîner avec donc Manue, Véro, Karelle, John, les 2 Guillaume, Christophe et Eric, Sarah devant rejoindre d'autres amies revenues de Nantes pour la voir. Après avoir passé cinq minutes avec un poteau en face de moi, on réussit à obtenir une table qui ne divise pas en deux le groupe. J'ai reçu des supers cadeaux, dont un livre de questions folles lucides, un autre sur comment se sortir de situations extrêmes, ainsi qu'un coupe-pomme magique et une bulle de fleur de lotus (Merci les gens, l'arbuste ne passerait pas dans ma chambre). Ensuite, fin de soirée, les retrouvailles se terminent... Mais il va de soi que mon prochain retour breton passera par Brest. Je ne peux plus me passer de ces gens, de cette ville. Brestoise Forever.
Dimanche, Olympiades Culinaires. En quelques mots, les 4 sœurs (ma maman et ses 3 sœurs) doivent préparer à toute la famille des plats plus ou moins imposés. Pour cette première édition, il a été décidé qu'elles devaient faire une tarte de leur choix, et un plat élaboré à partir des ingrédients que tous les mangeurs ont apporté (les membres de la famille qui font office de jury). Afin de compliquer les choses, on a décidé de ne pas laisser le choix aux filles de la viande pour le plat qu'elles doivent créer. Résultats : quatre filles hyper motivées qui jouent le jeu à fond et qui nous régalent ! C’était trop bon, et on s’est bien amusé ! Mais on a trop mangé… Bref, je vous ferais un compte rendu complet bientôt, avec photos.
Françoise : chiffonade de légumes (courgettes et carottes avec jus de citron) ; lapin aux pruneaux, au vin blanc et au miel ; risotto de courgettes ; tarte citron-rubarbe
Lisette : lasagnes d'asperges ; andouille purée (« doudouille ») ; tarte aux mirabelles ;
Madeleine : pas d'entrée alors on a dit que son entrée c'était le pain dispo sur la table ; roti de porc avec pommes de terres aux herbes et ratatouille ; tarte au chocolat avec crème chantilly
Renée : carpacio de boeuf ; brochettes de boeuf sucrées ou salées (soit poivrons soit abricots secs) ; tagliatelles de légumes ; tarte aux fraises.
Gagnante : épreuve libre : Françoise ; épreuve tarte : Renée ; Toutes notes confondues : Renée
Lundi, il faut déjà repartir… 11h, un bisou aux trois monstres de Natcha, et hop, direction Landerneau pour récupérer Guillaume. Puis Landivisiau pour récupérer John et c’est parti ! Vers 16h je demande une pause : je n’en peux plus, il fait chaud et les gars choisis comme co-pilotes ne sont pas les plus bavards du monde… C’est Guillaume qui reprend le volant ensuite, pour arriver, vers 19h à Evry. On a chaud, et faim. Pourtant, il sera 20h43 (soyons précis) quand je poserais mon sac Décat de 70L sur mon lit en tombant avec, me rétamant comme une merde. Une douche, puis une crêpe pour le moral. C’est reparti pour un mois parisien (avant le prochain retour). Je me rends compte que j’ai presque eu le temps de tout faire ce qui était prévu, à l’exception du colis de Pierre…
à suivre…