Initiation au rugby

21 août 2007

Il était une fois, une fille de 22 ans passionnée de football (et des footballeurs…). Après ne pas avoir compris pourquoi le match de la finale de la Coupe du Monde s’était arrêté à la 110ème minute, elle décida que cette année elle allait tenter de comprendre le rugby.

La première étape fut donc de chercher ma définition du rugby : sport qui se joue à deux équipes, avec un ballon ovale, où on se passe la balle en arrière, on fait des mêlées et on ne tire pas dans un but, mais entre deux poteaux géants. Ok, c’est succinct, mais c’est pas faux. Bon après, j’avoue que je ne comprends pas (encore) les différents termes techniques comme la transformation, l’essai etc… Allons-y doucement. Après doute puis confirmation, oui, un ballon peut être ovale, mais pas une balle. J’en conclus donc que le rugby n’est pas un jeu de balle, mais un jeu de ballon. Les joueurs maintenant. C’est sans doute le sport qui a le plus de différences dans les gabaries au sein d’une équipe. Il y en a des grands, des petits (qui sont grands aussi, mais moins que les grands qui sont très grands), des gros, des plus maigres (enfin, moins gros) etc… Ils ressemblent généralement à des déménageurs. La seule équipe à côté de laquelle on ne peut pas passer, même si on est complètement ignorant en rugby, c’est celle des All Blacks. Parce qu’on a tous refait le hakka avec gestes et rugissements dans son salon un soir de fête… En ce qui concerne le rugby, je connais aussi le calendrier… Oui, là où ceux qu’on prenait jusque là pour des déménageurs (voir plus haut) nous ont prouvé qu’ils sont aussi des athlètes musclés et savent jouer les top-modèles le temps d’une séance photo. Malheureusement, les années se suivent, les calendriers aussi, mais ne se ressemblent plus… Le public visé n’est plus le même qu’initialement. Enfin… revenons au sport !

Cette année, c’est la Coupe du Monde, et je ne veux pas être larguée par ce sport ! Alors je promets de tout faire pour comprendre et être dans l’ambiance comme les autres. C’est plutôt bien partie : j’ai découvert Sébastien Chabal. Humm, Chabal ! Je suis sous le charme de ce Gulliver des années 2000 qui, du haut de son mètre 92 et de ses 113 kg, est capable de chanter du Chantal Goya et d’écraser, non pardon, de plaquer, un joueur avec une violence inouïe. Avec ses cheveux longs et sa barbe épaisse, il est impressionnant de charisme et de carrure ! L’initiation rugbalistique est en cours, et quelque chose me dit que je suis sur la bonne voie… Vivement la rentrée ! !