L'été et le premier single de Juju
L'été est donc finalement arrivé. Autant se l'avouer : après la Cavalcade, les 6 heures, et les Charrues sous la flotte, on ne l'attendait plus. On n'osait même plus l'évoquer. Le rédacteur qui s'occupait de résumer en quelques mots la météo du jour dans mon journal se moquait même de moi, avec des formules insolentes ! Et puis, ce sont ceux qui ont parié sur des vacances début août (prononcez "ou" pour être en règle avec le CSA qui n'a décidemment pas grand chose à faire non plus de son été) qui ont remporté le soleil. Pour les vacanciers de juin et de juillet, c'est dommage, mais c'est raté ! J'en ai fait partie... Regarder le soleil à travers la vitre, dans une salle de travail climatisée, je suis comme anesthésiée, insensible aux variations de température. Pourtant, lorsque je quitte ma salle passive vis-à-vis des changements climatiques, la température de l'air, et encore plus celle de ma voiture me rappelle à la triste réalité : mes vacances (sous la pluie) sont passées, mais le soleil est là, je ne peux pas en profiter, dommage, "c'est ballot" comme dirait l'autre...
Que reste-t-il aux malheureux vacanciers de juin et juillet ? Rien, si ce n'est de se dire que la roue tourne, que le beau temps c'est agréable, mais que les effets du soleil sont mauvais pour l'ADN des cellules de la peau, que les coups de soleil ça fait mal, que le sable dans les chaussures c'est désagréable, que les longues files d'attente de vacanciers c'est chiant, que l'eau de la bouteille à la plage est tiède, que voyager pendant des heures dans une voiture non climatisée en s'en plaignant c'est ridicule quand après on va pendant des heures s'allonger pour griller, que même les lolitas ont des problèmes, et ce n'est pas de leur faute. Sortie du single le 27 août, ouf, un peu d'air frais ! (Natcha, faut qu'ON l'achete! ;) ) Bref, comme pourrait le dire mon grand-père : "Quand on est vieux on a des problèmes cardiaques, quand on est jeune on a des problèmes de coeur".