Un vendredi soir...

Un vendredi soir qui a tout pour sembler banal : un retour at home (sweet home…), des frères aussi énervés que moi (normal, crise du vendredi soir), et un week-end qui s'annonce assez simple aussi.

Et pourtant, depuis le 17 décembre je vis avec le spectre des examens au dessus de moi. Petit à petit, pendant les 3 semaines de révisions le stress s'était immiscé timidement d'abord, puis franchement. Et après les examens, période de stress encore dite "normale", ou du moins compréhensible, est arrivée l'attente.

Je crois que l'attente est la seule torture que nous ayons encore aujourd'hui. On a réussi à accélérer les développements photos, les croissances végétales (spéciale dédicace à la Magic Véro), ou encore les créations d'entreprises... Mais quant à l'attente de résultats, c'est comme les neuf mois nécessaire à la genèse d'un enfant, rien a encore été fait pour l'avancer... Est-ce un mal ? Je n'en sais rien. Sans doute que l'attente est indispensable à l'acceptation du but puisqu'elle nous pousse à penser. Quand on n'a pas à attendre, on ne pense pas, on agit de manière différente : qui aujourd'hui règle cinq fois de rang son appareil photo avant d'appuyer sur le bouton (à part ma mère qui ne trouve jamais le bouton) ? Personne. On agit, on voit après. Et ben là il nous a fallut faire preuve de patience. Et on n'est plus habitué à ça. Alors quand on nous demande d’attendre ça devient forcément problématique...

Trois semaines pour avoir les résultats, on a trouvé ça long. Véro avait hâte de savoir ses notes, moi de savoir si j'avais ou pas mon semestre. Deux points de vue différents, qui ont été pensés. Elle, parce qu’elle estime qu’elle a sous estimé ses prévisions, et moi, parce que j’ai les boules d’être à 9.9 vu tout le boulot fourni !!

Enfin bref, je ne sais plus ce que j’étais venue noter ici, c’est un peu parti en live (comme d’habitude diront certains… ba oui quoi !) mais j’ai le droit : toute la pression engrangée depuis le 17 décembre qui s’en va forcément ça fait perdre un peu la tête…

Toujours est-il que ce soir j’ai un grand sourire, et que demain je vais (RE)voir Yann Tiersen que j’avais vu au mois de juin, le jour des résultats de la 2^ème année, avec Véro… Bravo à tous les potaux, trop forts les gens !! (Et pour Marine, ce n’est qu’une question de temps, et à la session 2 tu vas tout déchirer, c’est sûr, on croit en toi !)